Candidat du Kremlin aux présidencielles françaises

Le 4 avril les avions militaires russes et syriens ont commis l'attaque présumée chimique de la ville de Khan Cheikhoun, petite ville de la province rebelle d'Idleb dans le nord-ouest du pays, ce qui a fait 86 morts, parmi lesquels 30 enfants, et plus de 160 blessés. La nature des substances chimiques n'a pas été formellement identifiée. Mais l'Organisation mondiale de la santé a précisé que certaines victimes présentaient des symptômes évoquant une exposition à une catégorie de produits chimiques « comprenant des agents neurotoxiques ». À la suite de l'attaque, l'hôpital dans lequel les victimes étaient soignées a été bombardé mardi à deux reprises, provoquant d'importantes destructions et la fuite précipitée de médecins, au milieu des cris et des pleurs. Les victimes ont été prises de convulsions alors qu'elles se trouvaient chez elles ou dans la rue.

http://www.lci.fr/international/syrie-ce-que-l-on-sait-de-l-attaque-chimique-de-khan-cheikhoun-rebelles-onu-bachar-al-assad-2043491.html

http://fr.israelvideonetwork.com/syrie-video-de-lattaque-chimique-dassad-contre-idlib-4-avril-2017/

Où tend ce discours?

Le 7 mai aura lieu le dernier tour des élections présidentielles en France. Les leaders de la course sont Emmanuel Macron et Marine Le Pen, politique d’extrême droite. La dernière est connue de sa sympathie  envers le président russe Vladimir Poutine et exhorte la communauté internationale à lever les sanctions imposées contre la Russie et de combattre Daesh, en joignant les efforts avec la Russie. Avec un pays, qui est parraineur du terrorisme. Avec un pays, qui lâche les bombes impudemment sur les objets civils en Syrie, en tuant des des citoyens sans défenses, des femmes et des enfants innocents.

Une moi avant les présidentielles, le 24 mars, Marine Le Pen a visité la Russie, où elle rencontrait le président russe Vladimir Putine. Cette visite était liée avec une tentative de Mme Le Pen d'obtenir un financement du Kremlin pour sa campagne électorale. En 2014 et en 2016 le Front national a déjà officiellement reçu de tels crédits de Moscou. En dépit de l’aggravation d’une situation socio-économique et financière à cause des sanctions imposées, les autorités russes continuent à considérer les « alliés populistes européens » comme des agents avantageux dans une réalisation de leurs objectifs en Europe. Le but principal y est avant tout de lever les sanctions économiques contre la Russie imposées après l’annexion de la Crimée.

Alors, supposons, que Marine Le Pen est devenue président de la France. Le président, qui a promis de mettre en ordre la situation critique avec les migrants. Les sanctions contre la Russie sont levées et elle commence à remplir son budget par le biais duquel renforce la production de nouvelles armes. De nouveaux bombardements, de nouvelles victimes innocentes, de nouvelles vagues d’émigrés en Europe.

Le cercle vicieux qui ne peut être rompu que par la voie du refus de voter pour le candidat de Kremlin. Les Français donc ne veulent pas élire le président qui soutient des régimes sanglants dans le monde et leurs leaders, n’est-ce pas ?