la russie n'existe plus

Chaque fois quand on va me parler de grands compositeurs russes « persécutés » je vais raconter l'histoire d'une fillette et de son petit frère de la ville de Marioupol se trouvant quelques jours dans le sous-sol avec leur mère morte. Je vais parler d'un garçon de la ville de Gostomel devant lequel des soldats russes ont tué son père, d'une fille qui a reçu une balle directement dans le visage, d'un enfant qui s'est enfui avec sa grand-mère. On sait que sa grand-mère est tuée et le garçon est recherché depuis près d'un mois. Voici ce que je vais dire en réponse sur les grands compositeurs russes.

Chaque fois quand on va me parler des grands peintres russes « persécutés », je vais parler des paisibles Ukrainiens fusillés dans le dos avec les mains liées dans la région de Makariv près de Kyïv. Je vais parler des centaines de cadavres dans les rues des villes de Bucha, Irpine, Gostomel, des tombeaux dans les cours des quartiers résidentiels. Et tout cela au 21ème siècle. Voici ce que je vais dire en réponse sur la grande peinture russe.

Chaque fois quand on va me parler du grand théâtre russe « persécuté », je vais raconter l'histoire d'une femme de la ville de Brovary, dans la maison de laquelle les maraudeurs russes volaient les affaires personnelles y compris des tuiles métalliques. Je vais parler des chars et des véhicules blindés des troupes de la « Deuxième Armée du monde », chargés à ras bord des choses volées dans les maisons ukrainiennes. Tout ce que ces monstres ont pu trouver étaient envoyé en Russie ou vendu aux marchés en Biélorussie. Voici ce que je vais dire en réponse sur le grand théâtre russe.

Chaque fois quand on va me parler du grand cinéma russe « persécuté », je vais parler des chevaux brutalement brûlés dans les écuries de la région de Kyïv, des animaux du zoo de Yasnogorodka morts de faim et de soif, des chiens tués et mangés par les occupants russes. Voici ce que je vais dire en réponse sur le grand cinéma russe.

Chaque fois quand on va me parler de la grande littérature russe « persécutée », je vais parler des dizaines des écoutes téléphoniques entre les soldats russes et leurs proches, les conversations où il n'y a que de gros mots, les conversations dans lesquelles les épouses leur ordonnent de voler tout ce qu'on voit et les mères rient des actes de violence effectués par leurs fils. Voici ce que je vais dire en réponse sur la grande littérature russe.

Il n'y a plus de grande culture russe, littérature, cinéma, peinture, théâtre et ballet. Il y a un pays de monstres, de maraudeurs, de violeurs et d'assassins. Des sauvages qui n'ont pas de place dans le monde civilisé!

À propos de « nouveaux dissidents » russes « souffrant » dans les appartements confortables de l'Europe (de plus ils ne cachent pas leur haine envers l'Europe), ils ne sont pas dignes de notre attention.